Description
Chaque année, on diagnostique 280 000 nouveaux cas de cancer. En 2014, 149 000 personnes ont succombé à cette maladie. Le Plan Cancer 2003, voulu par le de la République Jacques Chirac, comportait six chapitres opérationnels et prioritaires : prévenir, dépister, soigner, accompagner, enseigner, comprendre et découvrir. Dans cette optique, 7 cancéropôles nationaux ont été créés, dont le cancéropôle du Grand-Est (CGE). Leur mission ? Dynamiser la recherche clinique en la hissant au plus haut niveau international.
Renouvelé dans le cadre du Plan Cancer 2009-2013, le cancéropôle du Grand-Est (association présidée par le président de la région Bourgogne, François Patriat) rassemble 5 régions (Alsace, Bourgogne, Champagne-Ardenne, Franche-Comté et Lorraine), 5 universités, 5 CHU (et 1 CHR (Metz-Thionville), 4 centres de lutte contre le cancer (Strasbourg, Dijon, Reims et Nancy), des organismes de recherche (Inserm, CNRS, etc.), des associations caritatives (Ligue contre le Cancer, Fondation ARC, etc.) et des entreprises pharmaceutiques de la région.
A l'échelle du cancéropôle du Grand-Est, plus de 400 équipes, soit 1 400 chercheurs et cliniciens (épidémiologistes, biologistes, physiciens, chimistes, informaticiens, mathématiciens, roboticiens, etc.), ont uni leurs efforts afin de faire bénéficier les 8 millions d'habitants du Grand-Est des avancées en termes de prévention, dépistage, diagnostic et thérapeutique.
La proximité géographique avec ses voisins européens (Belgique, Luxembourg, Allemagne et Suisse) a encouragé une dynamique transfrontalière sur des projets spécifiques, grâce à une coopération entre centres hospitaliers.
Concernant plus précisément le projet cofinancé par l'Union européenne à hauteur de 556 243 euros, 5 équipes ont été mobilisées, soit 60 chercheurs et cliniciens. L'enjeu était d'analyser les phénomènes biologiques favorisant la progression tumorale et les relations entre les cellules cancéreuses et leur microenvironnement. Le cancéropôle Grand-Est a joué un rôle pivot en impliquant chaque équipe régionale et en maintenant la qualité de la pratique hospitalière du CHU de Reims.
De façon plus détaillée, le projet a été lancé pour appréhender comment et pourquoi certaines tumeurs résistent aux traitements anticancéreux, et in fine, concevoir et synthétiser de nouveaux agents pharmacologiques.
En effet, à chaque stade de progression d'un cancer, les cellules se situant dans l'environnement direct de la tumeur jouent un rôle. En premier lieu, celle de la formation des tumeurs cancéreuses, on observe par exemple l'activation ou la neutralisation de gènes qui favorisent ou empêchent la formation de cette tumeur (oncogènes et anti-oncogènes) ; dans un deuxième temps, celle de la transformation : les cellules tumorales les plus invasives acquièrent des caractères « phénotypiques mésenchymateux réalisant une transition épithélio-mésenchymateuse », c'est-à-dire qui permettent une migration cellulaire importante et facilitent donc l'invasion tumorale ; la dernière étape est celle de la stroma-réaction (où la tumeur peut atteindre quelques millimètres). On observe d'autres cellules qui jouent un rôle dans l'avancée du cancer : les cellules du tissu conjonctif (fibroblastes, myofibroblastes, cellules inflammatoires...), les cellules endothéliales (qui tapissent la paroi des vaisseaux sanguins et lymphatiques), etc.
Enfin, d'un point de vue économique, ce projet collaboratif a permis d'installer des ponts avec les entreprises pharmaceutiques de la région, en développant de nouveaux médicaments anticancéreux.
Emplacement
Détails du financement
FEDER - Fonds européen de développement régional
Bénéficiaire
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