Description
Réduire la consommation énergétique des logements sociaux tout en diminuant les charges locatives, c'est l'objectif de ce projet. Le but est de limiter la production de gaz à effet de serre et de contribuer ainsi à l'amélioration du cadre de vie des habitants.
Mise en place d'une politique de développement durable
Le projet permet d'engager des travaux dans 54 logements sociaux pour diminuer leur consommation en énergie. Il porte sur la recherche de la performance énergétique : les travaux de recherche de gain d'énergie se concentrent sur l'isolation, les menuiseries extérieures et leurs vitrages, le chauffage, la plâtrerie et la ventilation. Cette diminution de la consommation d'énergie permettra aussi de réduire le loyer des habitants. Par ailleurs, ce projet permet de prolonger durablement l'utilisation de ces logements, qui n'avaient subi aucune amélioration depuis les années 1960. C'est une démarche encore peu répandue, surtout dans les immeubles locatifs.
Quels résultats ?
Sur la période 2007-2013, l'objectif poursuivi était d'obtenir le label "bâtiment basse consommation" (BBC) énergétique, permettant une consommation inférieure à 80 kWh/m2/an. Aujourd'hui, le projet a permis de diviser par deux la consommation d'énergie primaire : le label BBC a été atteint.
Chiffres clés
- Réhabilitation de 54 logements sociaux
- Réduction de la consommation d'énergie de 259 kwh/m2 à 102 kwh/m2
Emplacement
Détails du financement
Bénéficiaire
La société Doloise des habitations à loyer modéré (HLM) du Jura, bailleur social dont le siège social se situe à Dole, s'est engagée dans la démarche du « développement durable » depuis 2007. S'appuyant sur les objectifs du Grenelle de l'environnement, elle s'est donné trois axes d'effort : maîtrise des charges locatives, réhabilitation énergétique de ses bâtiments collectifs, protection de l'environnement. Le surcoût lié à la performance énergétique représente environ 45% des travaux de réhabilitation. Sans l'aide financière du Fonds européen de développement régional (FEDER), cette opération n'aurait pu s'équilibrer et la performance énergétique aurait été moindre.