Le Limousin possède l'un des indices de vieillissement les plus élevés en Europe. Le développement des technologies de surveillance des pathologies liées au vieillissement représente donc un enjeu majeur. Le projet de recherche SAPHIRALE, cofinancé par les Fonds européens, s'inscrit au coeur de cette problématique : il travaille autour de l'amélioration des technologies de surveillance des patients victimes d'un accident vasculaire cérébral (AVC).

Mieux accompagner les victimes d'accidents vasculaires

L'ambition de SAPHIRALE ? Améliorer la sécurité des patients victimes d'accidents vasculaires, dans le cadre des soins administrés au sein de la structure hospitalière. Plus précisément, il s'agit de réaliser un suivi des paramètres physiologiques vitaux à l'aide de la technologie dite de « transmission optique sans fil ». Un suivi mené lors de la phase aiguë de soins, mais également tout au long du parcours de soin, en particulier lors de la rééducation des patients les plus à risque. Il s'agit de diminuer les risques, et notamment celui d'un autre AVC.

Une rupture technologique

L'enjeu : posséder des méthodes de contrôle fiables, autonomes et continues. En effet, la surveillance des accidents vasculaires nécessite généralement un acte volontaire du patient. L'utilisation des communications « optiques sans fil » devrait permettre de proposer une solution innovante à cette problématique, en rupture avec les solutions classiques.

Projet de recherche et d'application industrielle

Le projet est composé de deux volets d'action, la recherche académique d'une part, les applications industrielles d'autre part. Ainsi, les industriels bénéficient de retombées positives concernant le renforcement de leur expertise et de leur positionnement, tandis que  le CHU et l'Université développent leurs connaissances afin d'améliorer la vie des patients victimes d'accidents vasculaires.