L'Ile de France est une zone urbaine très peuplée, mais qui possède un capital forestier de grande valeur. Ses forêts domaniales, qui représentent un tiers de la surface totale boisée de la région, accueillent chaque année près de 100 millions de visiteurs. Un public qu'il faut orienter, renseigner, sécuriser... tout en préservant ces espaces naturels sensibles.

Créer une liaison inter-forêts

Une continuité forestière a été créée entre les massifs de Notre-Dame et d'Armanvilliers (Seine-et-Marne), auparavant séparés par une bande de terres agricoles.
Entre les deux zones boisées, les anciennes terres à céréales ont été plantées de quelque 25 000 plants d'arbres et d'arbustes aux essences fruitières et forestières. Des prairies, des zones humides et des fossés sinueux favorisant la biodiversité et limitant les écoulements d'eau ont également été créés.
Cet aménagement vise à mieux accueillir le public et à mieux valoriser le patrimoine naturel. Il est le fruit d'un travail commun entre tous les acteurs de ce territoire : les forestiers, les municipalités, les associations d'usagers et les écologistes.

Qualité de vie

Au-delà de ce grand aménagement de liaison inter-forêt, l'Europe finance d'autres réalisations pour améliorer la qualité de vie en zone rurale et périurbaine.
Chaque année, des travaux sont ainsi mis en oeuvre dans les forêts domaniales d'Ile de France pour construire des rambardes de sécurité, entretenir les allées, créer des sentiers de découverte, aménager des pistes cyclables ou cavalières, etc.
L'Europe participe ainsi à la mise en valeur de ce patrimoine aux côtés de l'Office National des Forêts (ONF), de l'Agence des espaces verts et des pouvoirs publics. Depuis 2007, près de 200 000 euros de crédits FEADER ont ainsi été engagés pour améliorer l'accueil du public dans les forêts domaniales d'Ile de France.